Chenilles processionnaires

ENTREPRISE DE DESTRUCTION CHENILLES ET DÉSINSECTISATION À NANTES EN LOIRE-ATLANTIQUE (44) ET VENDÉE (85)

  • Ordre / Famille : Thaumétopoéides ( superfamille des Notodontoïdés)

  • Autre nom : processionnaire du pin

  • Couleur : gris / orangé avec des pics blancs

  • Taille : 50 mm et plus

  • Régime : feuilles

Comment identifier les chenilles processionnaires ?​

Les chenilles processionnaires sont de couleurs grises et orangé sur le dessus avec des petits picots blancs. Elles sont facilement identifiables par leur comportement ; elles cheminent à touche-touche, entre leur nid collectif et une place d’alimentation.

Leur nid s’identifie sous la forme de réseau de fils de soie blancs dans les hauteurs des pins.

 
LA SAISON DES CHENILLES PROCESSIONNAIRES

De juillet à septembre, il s’agira de mettre un plan de prévention afin de capturer les mâles présents dans la zone à protéger et ainsi réduire la quantité de femelles fécondées.

De novembre à avril, la pose d’écopiège est nécessaire afin de se protéger des processions de chenilles au sol. L’écopiège collecte en quasi-totalité les chenilles et permet la destruction au stade chrysalide (avant la métamorphose).

Les causes et les conditions de développement​

Comment reconnaitre une infestation ?​

DÉBUT DE L’INFESTATION

- De 1 à 5 nids
- Pas de traces visibles

INFESTATION MODÉRÉE

- De 5 à 10 nids
- Perte de feuillages

FORTE INFESTATION

- Jusqu’à plus de 20 nids
- Perte de branches

RISQUES DE SANTÉ

La chenille processionnaire est un nuisible dangereux pour les humains et les animaux. Elle possède des milliers de poils urticants qui seront libérés en cas de danger.

Ils sont la cause de réactions allergiques plus ou moins violentes qui vont de la simple urtication au choc anaphylactique. Sur les animaux, les cas de nécroses de la langue sont fréquents.

Les chenilles processionnaires sont-elles dangereuses ?​

Quelques semaines après son éclosion, la chenille processionnaire se dote de soies urticantes qu’elle libère lorsqu’elle se sent en danger. Ces soies, en forme de harpon, peuvent se fixer sur l’épiderme, les yeux ou les voies respiratoires de quiconque s’approchent de l’insecte. Il suffit de se gratter pour qu’elles se cassent et diffusent dans l’organisme une protéine toxique.

Les premières victimes sont les animaux domestiques (chiens et chats) et plus particulièrement les jeunes chiots : curieux de tout, le risque étant de coller leur truffe sur la procession. Les conséquences peuvent être terribles : inflammation et œdème de la langue ou de la muqueuse, l’envenimation allant jusqu’à des nécroses de la région buccale. L’ablation de la langue n’est pas un cas isolé chez les vétérinaires pour les animaux touchés par la processionnaire.

Pour l’homme, les répercussions sont généralement moins graves : démangeaison accompagnée de boutons qui disparaissent au bout de quelques jours. Dans de rares cas, une exposition peut provoquer un choc anaphylactique : une réaction allergique exacerbée nécessitant une hospitalisation.

Les animaux de ferme ne sont pas épargnés non plus : chevaux, moutons, vache. En broutant l’herbe contaminée par les chenilles, les ruminants ingèrent la protéine toxique, provoquant ainsi des symptômes d’envenimation (fièvre aphteuse).

Voilà pourquoi il est particulièrement important de mettre en place un traitement de destruction des chenilles.

NOTRE CONSEIL

N’ayant pas de réels prédateurs régulateurs, les chenilles processionnaires sont di »cilement chassables de manière naturelle. En cas d’absence de chenilles et de conditions favorables à une infestation, il est important de mettre en place une solution préventive comme la pose de pièges à phéromone. Si une présence est constatée, notre technicien pourra convenir de la pose d’écopièges (Eco’Lutte) dans le cadre d’une action de destruction des chenilles.